visite virtuelle/ 17: la maison d’Orphée

mosaïque d’Orphée charmant les animaux
bassin
vestibule et atrium
mosaïque avec faune marine
hypocaustes

Après l’huilerie, continuez à longer les thermes de Gallien qui tirent leur nom d’une inscription trouvée en remploi dans leurs murs et dédiée à cet empereur. Vous débouchez sur une voie transversale. En face de vous se trouve l’entrée principale de la maison d’Orphée. Cette très vaste demeure semble s’être constituée par ajouts successifs. Elle occupe trois niveaux et comporte une huilerie et des thermes privés. Les mosaïques y sont nombreuses. Parmi elles, celle d’Orphée charmant les animaux de sa lyre est la plus remarquable. Les hypocaustes sont bien conservés et vous pouvez en étudier les principes de fonctionnement. Deux foyers voûtés situés près de l’entrée envoyaient de l’air chaud dans le sous-sol des pièces à chauffer. Cet air circulait entre des pilettes de briques terminées en voûtes. Celles-ci étaient surmontées de grands carreaux qui supportaient le sol supérieur (suspensura) foulé par les baigneurs. Cette couche très épaisse de mortier et de tuileau était revêtue de dalles ou de mosaïques. Au-dessus du foyer, un réservoir de bronze alimentait en chaude les bassins qui se trouvaient dans les salles des thermes. L’air chaud pouvait aussi chauffer les murs en remontant dans des tubes de terre cuite encastrés dans les parois. La ventilation et l’évacuation des fumées se faisaient par des cheminées dont on n’a pas retrouvé de traces. Ce système chauffait aussi efficacement les pièces d’habitation durant l’hiver.